Le 25 06 2017
Soleil de plomb, chaleur infernale… Les mirages sur le sable montent telles des volutes de fumée invisibles, troublant la vue et les esprits. Le vent se lève, un bruit sourd, une odeur acre dans l’air : la poudre vient de parler.
Non, vous n’êtes pas invité au dernier remake du « Bon, la brute et le truand » ou « Il était une fois dans l’Ouest » mais bel et bien aux championnats de France d’armes anciennes, édition 2017.
Cette année, les conditions climatiques particulièrement rudes pour les équipes et les matériels ont rendu les épreuves délicates. Et d’ailleurs, les scores parlent d’eux mêmes avec des performances relativement modestes sauf pour quelques diables de compétiteurs aguerris, rompus à l’exercice en toutes circonstances !
De belles performances à noter, en particulier en Miquelet Origine, avec un beau 93 de la part d’Alain Ménage. Un 96 pour la discipline Minié Origine par Laurent Guiouiller et un 90 en Cominazzo Origine pour Philippe Martin.
Les jeunes générations se sont aussi illustrées à l’image de Théo Vigoureux (94 en Kuch) et son 97 au Mariette en sélection nationale : bravo à lui !
© Photos X. FFTIR 2017 – Droits réservés
Christophe Batista, de nos amis du TOM, s’est emparé du titre Malson Réplique avec 82 points dans la cible.
Pour la première fois aussi, présenté en compétition officielle mais non homologué encore, le Blackfield qui a permis à certain tireurs de découvrir cette nouvelle discipline, alliant silhouette métallique et arme ancienne. Souhaitons que cette expérience fasse des émules dans un futur proche.
Nous terminerons cet article, non sans une certaine fierté pour l’équipe du VST, composée de Jean-Michel Bernard, Daniel Pareja et Patrick Zoccola qui s’adjuge le titre de Champions de France Mariette et pour Daniel Pareja, le titre de vice-champion de France en individuel, toujours au Mariette.
De belles médailles qui feront, sans nul doute, la joie de notre Président, Marc Blanchard, qui avec toute son équipe, s’est encore dévoué corps et âme pour offrir aux compétiteurs comme aux spectateurs, un championnat digne de ce nom.
Merci à lui, grand merci à tous, chaleureusement (…et ce n’est pas un euphémisme).
